Thierry Lemaître nous fait partager ses réflexions sur les sonnets de Shakespeare.
Si vous souhaitez continuer la lecture, un lien ci-dessous vous permettra de lire ou d'imprimer le fruit de ce travail avec Google documents.
Prélude au texte : Le roman des sonnets.
Le lecteur
des Sonnets de Shakespeare aborde le recueil avec prudence, devant le renom du
personnage. Avec difficulté ensuite, dans la langue dudit Shakespeare ou dans
diverses traductions, dont chacune a ses finesses et ses coquetteries. Puis
viennent les soupirs, des
interruptions. Et soudain la passion se saisit du lecteur, quand son
imagination s’emballe et que Shakespeare lui-même se décide à lui servir de
guide, un guide précieux, tourmenté, farceur.
On ne peut pas lire les
Sonnets les uns à la suite des autres, tant les récriminations du poète et ses
protestations d’amour se répètent et s’accumulent en vain, à l’égard de
quelqu’un qui ne répond pas ou dont la réponse n’est pas écrite. Mais si on
n’en lit qu’un seul, on ne comprend pas bien de quoi il est question. On
aimerait saisir les tenants et les aboutissants du lien qui unit ce poète qui
proteste et cet interlocuteur qui détient tant de pouvoir sur lui. Or il n’y a
d’autres témoignages sur cette relation que les autres sonnets. On se reprend
alors à en lire plusieurs jusqu’à ce que la vivacité inaboutie de chacun d’eux
finisse par lasser à nouveau.
Lien pour accéder au texte complet : le roman des sonnets
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